mmuniqués de presse, publié le 1er février 2019, mis à jour le 1er février 2019
Le mardi 5 février 2019, de nombreuses organisations syndicales appellent à la grève pour défendre notamment la justice sociale, le développement de services publics de qualité sur tout le territoire, dotés de moyens suffisants, et le respect des libertés publiques, en particulier la liberté de manifester actuellement menacée par une récente proposition de loi en cours d’examen par l’Assemblée nationale en première lecture.
Nous, organisations syndicales de la Justice, faisons le constat
d’une politique générale de ce gouvernement tendant à sacrifier le
service public et son statut, au nom d’une prétendue nécessité
d’économies présentée aux Français comme une fatalité, sans alternative
possible. Or, nous rappelons que le service public vise à assurer en
premier lieu la liberté de chaque citoyen en lui permettant de pouvoir
exercer ses droits et défendre ses besoins vitaux.
Alors que nous considérons qu’il est absolument nécessaire de renforcer
le service public, le gouvernement prévoit un recours renforcé et massif
aux agents non titulaires, l’affaiblissement des organismes
consultatifs, l’individualisation des rémunérations des agents publics
et le démantèlement du service public par le transfert de compétences au
profit du privé.
Nous déplorons une dégradation généralisée des services publics, au
premier rang desquels celui de la justice. Allouer depuis des années
une part très faible du budget à la justice est un choix politique
délibéré. Nous dénonçons l’aggravation de cette dégradation annoncée par
le projet de loi de programmation 2018-2022 qui a été adopté en
deuxième lecture par l’Assemblée nationale et sera à nouveau examiné par
le Sénat le 12 février prochain. (…)
L’intégralité du communiqué est à télécharger en pièce jointe
http://www.syndicat-magistrature.org/IMG/pdf/communique_5_fevrier.pdf
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