Selon les dernières nouvelles, devant la spectaculaire et pour le moment inarrêtable hécatombe de politiciens contaminés par le coronavirus, plusieurs épidémiologistes et infectiologues (entre eux, certains des plus réputés mondialement) ont commencé à se demander -avec une grande angoisse- si le COVID-19 (son vrai nom selon l’Organisation Mondiale de la Santé) ce n’est pas en réalité un COVID-20, un acratovirus (1)…
Cette angoisse n’est pas le produit de la conspiranoia (paronïa complotiste) ou d’hypothèses élaborées par des esprits chauds ou par des antisystèmes ; car, effectivement, devant une telle hécatombe, qui commence à mettre et maintenir en quarantaine beaucoup de gouvernements dans le monde, l’inquiétude de ces spécialistes en virologie et immunologie est pleinement justifiée. Non seulement parce que, dans le cas où le COVID-19 serait réellement un COVID-20, un acratovirus, c’est la gouvernance mondiale qui serait en danger, mais aussi tout le système de contrôle et de domination des peuples. Ce système qui coûta tant de sacrifices et de morts construire tout au long de l’histoire de l’humanité.
C’est donc d’une très grande urgence le besoin d’identifier ce que réellement est le COVID-19 ; car, s’il est finalement un COVID-20, un acratovirus, les ravages parmi la classe dirigeante seront d’une telle magnitude que, avant-même qu’il soit vaincu, les peuples seront obligés de fonctionner pour eux mêmes, à s’auto-gouverner et à se passer pour toujours des politiques et des dirigeants de toute sorte… Cette espèce qui, depuis toujours n’a pas arrêté de se sacrifier -avec cette autre espèce, la capitaliste- pour construire -pour nous, le peuple- la merveilleuse société de la consommation infinie… Bien que -heureusement- pas égale pour tous, et sans se soucier de laisser en ruines la biodiversité et grandes zones de notre planète.
En ces moments d’anxiété et d’incertitude, à cause de cette inattendue -bien que prévisible- pandémie, ne soyons donc pas inconscients. Réfléchissons et agissons pour notre bien, obéissant avec discipline et aveuglement aux consignes de ceux qui nous gouvernent; car ils nous les donnent en pensant -toujours- en nous. Évitons, donc, de nous donner la main, laissons de nous embrasser, n’allons plus aux lieux fréquentés, gardons la distance de sécurité (deux mètres, et, si nous le pouvons, quatre ou plus…) pour éviter la contagion. Mais, surtout, n’oublions pas de nous laver les mains scrupuleusement avec de l’eau (chaude, si possible, et, si non, tiède…) et du savon (c’est très important qu’il soit d’une bonne marque) plusieurs fois par jour et chaque fois que nous touchons ce qui a été touché par les autres…
Ne l’oublions pas, tout cela est nécessaire pour nous protéger et protéger les autres; mais aussi pour sauver le système qui nous a mis dans cette terrible et absurde situation. Soyons donc solidaires, pratiquons l’entraide, profitons de ce repos obligatoire pour nous reposer en vrai et réfléchir sur comment nous libérer de tout ce qui nous est imposé. Surtout maintenant, qu’ils (ceux qui nous gouvernent) n’arrêtent pas de nous dire que tout dépende de nous et que nous devons être responsables… Commençons donc à penser et à organiser des initiatives autonomes et solidaires, ayant pour objectif l’autogestion de la société et enfin donner priorité aux choses essentielles pour nos vies et la protection de notre habitat, la nature.
Assumons donc cette responsabilité pleinement. Faisons cas de leurs appels, de ce qu’ils nous disent, de ce qu’ils nous ordonnent, et faisons-le au pied de la lettre… Ne nous lamentons pas d’avoir attendu tant de temps (années, siècles…) pour être responsables, pour être conscients de notre capacité à nous auto-organiser et donner à la vie un autre sens que celui qui nous a été imposé: celui de l’accumulation de choses. Mais, n’oublions pas qu’ils l’ont fait pensant à notre bien (et, bien sûr, aussi au leur) et avec notre consentement (beaucoup de fois -c’est vrai- un peu forcé), comme c’est le cas aujourd’hui, devant cette hécatombe qui est en train de faire tout vaciller: sa société marchande, sa globalisation et ses politiques économiques néolibérales ou autres…
Un vacillement qui a provoqué déjà de grandes et significatives annonces de mesures pour le bien commun d’entrepreneurs, de travailleurs, de propriétaires et locataires… Et aussi pour les personnes sans abri… En plus du moratoire des hypothèques et des factures d’électricité, de gaz et d’eau pour les gens sans revenus ou sans travail. Bien que, comme il se doit, à chacun en fonction de son statut et, surtout, de sa fonction dans l’économie (capitaliste) nationale et mondiale.
C’est pourquoi, entre les mesures plus justes et plus encourageantes on trouve -par sa logique (capitaliste)- celle décidée par la Réserve Fédérale des États Unis, la FED, d’acheter des actifs pour 700 000 millions de dollars, et le paquet d’encouragement de 850 000 millions de dollars, promis par Trump, pour donner de la liquidité au marché et sauver les fortunes des plus riches.
Comment douter donc des bonnes et louables intentions des politiques et ne pas leur reconnaitre leur grande et sincère sensibilité sociale, leur intelligence et pragmatisme pour s’adapter aux circonstances et tenter d’en tirer le maximum de profit possible pour leurs intérêts et ceux de la classe qu’ils servent?
Donc, ne perdons pas l’occasion de leur reconnaître leur sacrifice pour nous (le peuple), et de leur dire un au revoir solennel (“Qu’ils s’en aillent !”) avec des applaudissements, comme ceux qui ont été destinés (à juste titre) dans des nombreux lieux au personnel sanitaire, qui est celui qui est en première ligne du front contre le virus… Et cela, bien qu’ils doivent faire face à une pénurie criminelle de matériel et d’équipement de protection par l’imprévision et les politiques d ‘ajustement budgétaire des autorités.
Mais, ceci, sans oublier ce qui s’est passé pendant les crises antérieures, au cours desquelles les plus riches n’eurent aucun scrupule pour augmenter leur fortune. Et sans oublier, non plus, que, si le COVID-19 est réellement un COVID-20, un acratovirus, on lui devra dédier aussi nos applaudissements; car, indiscutablement, c’est à lui qu’on devra l’actuelle prise de conscience sociale…
Bien que, pour tout dire, ce que cette prise de conscience donnera après, déprendra fondamentalement de ce que nous -ceux d’en bas- déciderons et ferons. Et cela, non seulement dans le terrain du social mais aussi du sanitaire; car, comme le reconnaissent de nombreux épidémiologistes et infectiologues, même si c’est difficile de savoir quand une pandémie va arriver, la préparation pour l’affronter est bien établie, mais elle est chère, et, quand le temps passe, les gouvernements reviennent à leur obsession d’économiser dans ces « choses », comme ils l’ont fait jusqu’à maintenant…
C’est donc une évidence : c’est à nous (les simples citoyens) de maintenir et d’étendre cette prise de conscience sur l’urgence de donner à la vie la primauté sur la mort : l’accumulation. Et cela afin d’obliger les gouvernements à adopter comme norme les mesures qu’hier décrétaient impossibles, et qu’ils ont adopté aujourd’hui obligés par les circonstances. Car, plus que jamais, la société doit donner priorité à ce qui est nécessaire -pour la survie collective- sur ce qui est superflu ou nocif pour la coexistence fraternelle et solidaire des peuples, de l’humanité toute entière.
Perpignan, 20 mars 2020 Octavio Alberola
(1) Selon ces mêmes virologues, les virus peuvent être, ainsi que les humains et d’autres espèces vivantes, individualistes ou collectivistes, croyants, agnostiques ou athées, monarchistes ou républicains, libéraux, socialistes, communistes ou anarchistes. C’est le cas du COVID-20, qui est acrate: militant pour l’acratie.
Muchas gracias Octavio por este mensaje muy claro que nos invita a aprovechar de este momento de relegacion para preparar un « después » critico, sin consumo inutil, solidario y de justicia internacional. Abrazos. Lise
Oui, il faut sortir de ce monde chimérique de fabrication obsessionnelle de choses périssables et inutiles. Camelote de tout et n’importe quoi destinée au profit des meneurs du système, mais malheur pour le plus grand nombre d’habitants de la planète et ses écosystèmes. Envoyons à l’oubli éternel ceux avec leurs idées qui nous asservissent à mener notre unique vie dans la médiocrité forcée de l’individualisme égoïste, au service des états et ses dogmes idiots que réduisent nos cerveaux au néant.
Un virus sans neurones désorganise l’ordre d’argile mais établi par la force et sans aucun respect des classes sociales et chefs, nous montre le chemin à suivre : bureaucrates et patrons ne servent à rien. Prenons donc nos vies en main et décidons ce qui est vraiment indispensable pour vivre enfin paix dans seule et unique maison commune : la terre.
Abrazos. Eugenio