16 mars 2020 par Secrétariat aux relations extérieures /
La direction de l’usine Renault de Douai a confirmé lors d’une réunion CSE la contamination de deux salariés par le Covid-19. Malgré cela et le passage du pays au stade 3, la direction maintien l’activité ce lundi et ne propose aux agents que de renforcer les gestes barrières ! En réponse, un débrayage à été lancé.
Si la direction a bien confirmé deux cas, celle-ci est soupçonnée d’en cacher d’autres. Vu la vitesse de propagation du virus dans les lieux de travail confinés et à forte concentration de personnel, ces soupçons sont légitimes. Les organisations syndicales SUD et CGT ont demandé à la direction de prendre des mesures fortes sur l’organisation de la production, mais les patrons restent sur les mesures du stade 2 !
Face à cette politique patronale totalement irresponsable, un débrayage a été appelé aux portes de l’usine ce lundi matin. Une nouvelle réunion du CSE à été mise en place, mais la direction refuse de bouger. Comme en Italie, les patrons français cherchent à maintenir leurs profits, au mépris de la santé des salarié.e.s et de la propagation du virus. Comme en Italie, le gouverment ne va pas s’opposer aux intérêts des capitalistes au nom de la « continuité productive ». Comme en Italie les travailleurs et travailleuses ne doivent compter que sur eux-mêmes et faire cesser toute production non indispensable, par la grève ou le droit de retrait.
Union communiste libertaire, le 16 mars 2020
-* Lire aussi Renault : « A l’usine de Douai, “la production ? C’est la mort” », dans Alternative libertaire de décembre 2018.
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