Loi travail – Action intersyndicale aux portes de Perpignan : le mouvement reconduit mercredi et jeudi

Le 17 mai à 08h27 par Frederique Michalak | Mis à jour il y a 2 heures

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Le lycée Picasso est bloqué par des manifestants motivés.(Photo par Nicolas Parent)

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Séance de tractages au péage nord de Perpignan.(Photo par Thierry Grillet)
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Les manifestants ce matin au rond-point de l’aéroport.

MISE A JOUR 17 h 56

Jérôme Capdevielle, responsable de FO 66 tient à apporter une précision aux déclarations du député PS Jacques Cresta (lire ci-dessous) : « Il a bien été saisi officiellement, comme tous les parlementaires du département, par courrier, en mars dernier mais n’a pas répondu, assure le syndicaliste. Seule la sénatrice Hermeline Malherbe nous a reçus. Aujourd’hui, monsieur Cresta s’engage à nous recevoir, on verra s’il tient parole, on ne va pas le laisser tranquille ».

MISE A JOUR 12h20

Les manifestants étaient près de 200 en cette fin de matinée à se regrouper devant la préfecture. Mais le mouvement s’essoufflait ce mardi midi, avant d’être reconduit mercredi et jeudi par les lycéens.

MISE A JOUR A 10 h 43

Distribution de tracts au rond-point de l’aéroport puis à celui du péage nord et manifestation devant le siège de l’Union des entreprises (UPE).

L’intersyndicale des Pyrénées-Orientales a décidé d’inaugurer la semaine de contestation contre la loi El Kohmri en se levant tôt : les premiers tractages ont eu lieu à 6h30 et la circulation est perturbée aux entrées nord de Perpignan.

Par ailleurs, ils étaient une trentaine de manifestants à avoir répondu ce matin à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires….) pour interpeller les parlementaires du département avant qu’ils ne prennent l’avion pour rejoindre Paris et travaillent sur le texte de la loi Travail.

Les syndicalistes ont ainsi intercepté le véhicule de la sénatrice PS Hermeline Malherbe devant le rond-point d’EAS et ont pu avoir une échange avec l’élue. En revanche, le dialogue a été impossible avec le député PS Jacques Cresta. « Il a refusé de baisser la,vitre de sa voiture et il a été bloqué par les manifestants, rapporte Pierre Place, le responsable de la CGT66. Il a dû être escorté par les policiers vers l’aéroport par un autre chemin et on n’a toujours pas de rendez-vous avec lui ». Le député catalan qui a réagi quelques minutes après : « Une rencontre aura lieu dès que je serai saisi de façon républicaine et constructive. J’étais aussi attendu à l’entrée de l’aéroport par un membre de FO, l’échange a été rapide et courtois et j’negage à les rencontrer dès que je serai saisi officiellement ». Les manifestants ont ensuite rejoint le péage nord où ils ont distribué quelque 2 000 tracts aux automobilistes.

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