Le lundi 8 juin gaz et matraques contre les immigrants, les élus et les militants qui les protégeaient, le jeudi lacrymo contre les infirmières en fin d’une manifestation massive.
Ce jeudi 11 juin ce sont plus de dix mille manifestant-es, venu-es de l’AP-HP avec le soutien de délégations de régions et d’autres établissements d’Île de France, qui ont exprimé leur refus du plan d’économie que tente de leur imposer leur Directeur Général.
En fin de manifestation, alors que l’Elysée tardait à donner un rendez-vous à l’intersyndicale pour entendre leurs revendications, un groupe de personnel s’est retrouvé coincé dans une petite rue donnant sur l’Elysée. Enfermé-es dans cette souricière elles et ils se sont fait gazer par les forces de l’ordre. Il faut remonter au 17 mars 1991, sous un gouvernement socialiste, pour retrouver des faits équivalents.
La délégation a finalement pu être reçue par Boris Vallaud, secrétaire général adjoint de l’Elysée et Anne Dardel chargé de mission au ministère de la santé.
Cette rencontre s’est soldée par un échec, les deux interlocuteurs n’apportant aucun fait nouveau.
La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce l’absence totale de responsabilité de ce gouvernement qui ne sait qu’opposer la violence aux problèmes de société qu’il suscite en se pliant aux ordres de la troïka (BCE-FMI-Commission Européenne), en oubliant au passage ses origines socialistes.
La Fédération SUD Santé Sociaux soutiendra toutes les initiatives que pourront prendre les salarié-es de l’APHP et celles et ceux des établissement déjà en lutte.
La Fédération SUD Santé Sociaux en appelle à l’arbitrage du Président de la République pour qu’il daigne enfin recevoir les responsables syndicaux de la santé et du social. Qu’il donne un signe fort du retour à une politique sociale et solidaire seule digne des suffrages qui l’ont porté au pouvoir.
La Fédération SUD Santé Sociaux rappelle que le 25 juin les organisations syndicale , CGT, FO, FAFP, FSU, et Solidaires, appellent à une grande manifestation pour l’ensemble des personnels de la santé et du social. Ces deux secteurs rassemblent près de trois millions de salarié-es qui devront être entendu-es. Un pas de plus dans la violence de la part de ce gouvernement pourrait lui coûter cher lors des prochaines consultations électorales.
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