Protestations massives des étudiants et des travailleurs de l’éducation gratuite et de qualité, la protection des ressources naturelles et d’autres demandes, ont marquées le 26 Juin dans plusieurs villes chiliennes, une longue journée de protestations. Des dizaines de manifestants, de nombreux mineurs, ont été arrêtés.
À Santiago, plus de 100.000 personnes ont participé au rassemblement dans le centre-ville. Les manifestants ont déployé des banderoles et des pancartes avec leurs exigences et leurs slogans. A la fin de la manifestation, les forces spéciales de polices chiliennes ont lancé des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre les manifestants, qui ont répondu par des barricades, des incendies, des cocktails Molotov, des pierres, des bâtons et d’autres objets.
A quelques mètres du Palacio de la Moneda, siège de l’exécutif, des dizaines d’étudiants du Lycée Barros Borgoño ont incendié un minibus. Les jeunes ont fait descendre le conducteur et les passagers et ont lancé des cocktails Molotov à l’intérieur du véhicule.
Dans Villa Francia, des dizaines de manifestants ont érigé des barricades et se sont affrontés avec la police.
À Valparaiso, une ville à 120 kilomètres de Santiago, se sont également produites des situations similaires à Santiago.
Hier (27 Juin), la police chilienne a expulsé 20 écoles qui ont été occupés par des étudiants. Dans au moins trois écoles, la police a fait sortir de force les étudiants, suscitant des affrontements locaux entre les deux parties.
Les étudiants chiliens restent mobilisés depuis 2011, avec la demande d’éducation publique, gratuite et de qualité, entre autres allégations.
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