Dans les fait, les droites détestent les pauvres et les classes populaires

Capitalisme et bloc bourgeois radicalisés

jeudi 20 novembre 2025

Même si elles s’en servent et arrivent à en attirer une partie vers elles, les droites (du macronisme au RN) détestent en réalité les classes populaires.
Le budget de l’Etat prévu pour 2026 le démontre à nouveau.

Les riches capitalistes assistés aiment taper sur les exclus du système en place ou contre celleux qui ont le mauvais goût de rejeter un modèle de société qui broie les classes inférieures et détruit la biosphère. Le bloc bourgeois préfère que les gens voient d’un mauvais oeil plus pauvres qu’eux plutôt qu’ils s’en prennent aux fortunes faramineuses des rentiers et des ultrariches, ou pire qu’ils remettent en cause le système étatico-capitaliste.
Pour ça, les classes dominantes usent de clientélisme, de clichés rabachés, de peurs exacerbées rabâchées via les médias du pouvoir et des milliardaires, ils font dans le spectaculaire avec des tronçonneuses et les injures.
Ils jouent à outrance sur l’envie, exacerbée par la compétition de tous contre tous et le modèle hiéarchique en vigueur, de s’identifier aux riches et aux possédants, ou même d’exister par un sentiment de supériorité (racisme, classisme…). Ils exacerbent la guerre entre les peuples et les classes inhérente au capitalisme et aux Etats afin de se rester au pouvoir, et conjurer ainsi les luttes pour l’égalité sociale, la démocratie directe et l’internationalisme.
Et parfois, trop souvent, ça marche, des dominés et des pauvres marchent dans la combine, se contentent d’un susucre et d’avantages symboliques pour donner leur soutien à des tyrans ultra-libéraux qui les pilleront comme les autres.
Heureusement, d’autres lorgent vers la gauche radicale ou se mettent en retrait.

Depuis fort longtemps les classes supérieures méprisent les autres catégories et font tout pour les maintenir dans l’impuissance et la domination dans les domaines économiques et politiques. La macronie et ses alliés en ont fourni une nouvelle démonstration éclatante.

N’oublions pas que les gauches en gouvernement, si elles font parfois mieux sur la forme, favorisent également le pouvoir des classes supérieures, se limitent à des mesures symboliques ou de redistributions, sans toucher à l’ordre social ni au modèle de société. Elles restent inscrites dans l’étatisme, le capitalisme, le centralisme et la peur de la démocratie directe, la société de masse, le culte du progrès et du système technologique.

Va-t-on voir prochainement des alliances entre les pauvres et les diverses catégories dominées pour renverser le modèle en place, dégager les tyrans, sortir de l’étatisme et du capitalisme ?

Découverts bancaires, prime de Noël : la haine des pauvres au pouvoir

Découverts bancaires, prime de Noël : la haine des pauvres au pouvoir – Alors que les socialistes continuent chaque jour de chercher des prétextes pour ne pas censurer le gouvernement, deux mesures d’une froideur clinique risquent d’entrer en vigueur : la suppression partielle de la prime de Noël et le durcissement de l’accès aux découverts bancaires. Les médias mainstream ont sauté sur l’occasion pour déverser une fois de plus leur propagande sur un État qui aurait été jusqu’à présent « trop généreux ». Au nom de la réduction du déficit public, on priverait ainsi les plus précaires de ces maigres outils de survie financière. Rien de nouveau malheureusement : comme sous l’Ancien régime, en régime capitaliste, la haine des pauvres est une politique d’État.
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« L’État donne énormément, c’est devenu un État nounou », s’agace dans la même émission le député Renaissance Guillaume Kasbarian, ex-ministre du Logement. Ces lieux communs sur les pauvres qui seraient des assistés du système social français n’est pas une nouveauté.
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Au XIXe, siècle, la révolution industrielle poursuit cette logique, les bourgeois distinguant les “bons pauvres” (vieillards, orphelins) des “mauvais pauvres”, qui ne serait que des fainéants.
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plus récemment avec la réforme du RSA. Adoptée dans le cadre de la loi pour le plein emploi de décembre 2023 et généralisée à partir de janvier 2025, cette réforme prévoit que les allocataires doivent consacrer au moins quinze heures par semaine à des activités d’insertion ou de formation. Présentée comme un moyen de favoriser le retour à l’emploi, cette mesure réactive le même soupçon ancien selon lequel les bénéficiaires d’aides publiques risqueraient de s’installer dans la dépendance plutôt que de mériter leur revenu par le travail, un discours qui traverse l’histoire sociale française depuis plus de deux siècles, et qui néglige une réalité essentielle : de nombreuses personnes en fin de droits ne refusent pas de travailler, mais en sont tout simplement empêchées, par une maladie grave, un épuisement professionnel, un harcèlement subi ou un drame personnel qui rendent le retour à l’emploi psychologiquement ou physiquement insoutenable.
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Le budget 2026, présenté par Sébastien Lecornu, acte la suppression de la prime pour les foyers sans enfant. Résultat, 205 millions d’euros d’économies réalisées sur les plus pauvres.
Cette notion de « générosité » de la France est largement contredite par les faits. La France n’aide pas davantage les plus pauvres que les autres pays.
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Une directive européenne sur le crédit à la consommation adoptée en septembre 2023 et qui sera applicable en novembre 2026 vise à encadrer les découverts. Son objectif prétendu est de protéger contre le surendettement. Mais en France, le gouvernement a choisi une transposition particulièrement sévère : au-delà de 200 € de découvert, il faudra désormais évaluer la solvabilité du client, rallongeant les démarches et excluant de fait les plus précaires.
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Le budget du PLFSS en cours d’étude à l’Assemblée nationale est un véritable musée des horreurs. La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a par exemple préconisé de permettre aux médecins de prescrire du télétravail ou des changements de poste plutôt que des arrêts maladies. De plus, le projet de budget prévoit une augmentation très faible des dépenses d’assurance maladie (+ 1,6 %), ce qui impose de réaliser 7,1 milliards d’euros d’économies par rapport à leur évolution naturelle
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Le pouvoir actuel veut rendre la misère honteuse et affaiblir toutes les capacités de résistance, pour que le rouleau compresseur pro-riches se poursuive. Mais c’est bien l’inverse qui peut aussi se produire, et l’acharnement du gouvernement contre les pauvres pourrait ainsi créer les bases de son renversement.

- article complet : https://frustrationmagazine.fr/decouverts-bancaires-prime-de-noel-la-haine-des-pauvres-au-pouvoir/

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