Extrême Tech Venture capitalistes, paléolibertariens, techno-fascistes…En préparation de Halloween, l’Observatoire des multinationales a consacré une bonne partie du mois d’octobre à examiner diverses monstruosités à l’intersection entre le secteur de la Tech et les diverses nuances de l’extrême droite. Dans la continuité de notre reconstitution de l’empire de Pierre-Edouard Stérin, Clément Le Foll s’est plongé dans les investissements du millardaire d’extrême droite dans la French Tech. Et il a constaté que dans le milieu start-up, le sujet des engagements douteux de l’homme d’affaires reste tabou. De Xavier Niel à Bpifrance, tout le monde continue à faire affaire avec lui comme si de rien n’était. Lire : Face à Pierre-Édouard Stérin, le grand silence de la « French Tech ». À travers deux entretiens avec Olivier Tesquet d’une part et Maya Kandel de l’autre, nous nous sommes intéressés aux recompositions politiques, économiques et idéologiques en cours aux États-Unis – et bien au-delà –, avec respectivement la montée d’une idéologie et d’une pratique du pouvoir « techno-fasciste » et d’autre part la constitution d’une coalition d’apparence hétéroclite mais qui est bien partie pour survivre à Donald Trump. Enfin, nous sommes posés directement la question : y a-t-il des raisons particulières qui font que les financiers de la Tech comme Peter Thiel et autres aux Etats-Unis ou Stérin en France s’engagent si résolument aux côtés de l’extrême droite ? À lire ici : Des États-Unis à la France, de Peter Thiel à Pierre-Edouard Stérin, les « venture capitalists » investissent dans l’extrême droite. Fact-checking Alors que les débats parlementaires font rage sur le budget 2026, la proposition de taxe Zucman a concentré une grande partie des critiques. Si personne n’a osé attaquer son objectif de corriger les injustices actuelles qui permettent aux plus riches d’échapper à l’impôt sur le revenu, beaucoup ont justifié leur refus en mettant en avant ses conséquences pour l’économie française. Selon ses détracteurs, une telle taxe ferait fuir hors de France les milliardaires, qui continuent d’être présentés comme des piliers de l’emploi. Une crainte très peu fondée, comme le monde le nouvel article dans notre rubrique #Debunk par Séverin Lahaye. En se basant sur l’exemple des groupes du CAC40 contrôlés par des grandes fortunes, on y apprend notamment que certes, sur le papier, leur effectif augmente globalement, mais plus au niveau mondial qu’en France et par rachat d’entreprises plus petites (souvent suivies de suppressions d’emplois) plutôt que par créations nettes. En réalité, pour chaque euro dépensé pour créer un emploi en France, une entreprise comme LVMH en dépense 239 en dividendes et rachats d’action. Le ratio est moindre mais toujours important pour Hermès, L’Oréal, Dassault Systèmes etc. À lire : Est-il vrai que les milliardaires créent de l’emploi ? Tables rases à Bruxelles Nous poursuivons notre chronique des mesures de dérégulation impulsées au niveau européen par la Commission et soutenues par une alliance entre droite et extrême droite, multinationales, gouvernement Trump et think tanks soutenus par la Hongrie et des milliardaires états-uniens. La directive sur le devoir de vigilance des multinationales récemment adoptée est la première législation ciblée, mais loin d’être la dernière.. À lire : Comment ExxonMobil et Trump ont fait démanteler une législation européenne sur le climat et les droits humains https://multinationales.org/fr/newsletter/lettre-mensuelle-financiers-de-la-tech-grandes-fortunes-et-deregulations |

Extrême Tech Venture capitalistes, paléolibertariens, techno-fascistes…En préparation de Halloween, l’Observatoire des multinationales a consacré une bonne partie du mois d’octobre à examiner diverses monstruosités à l’intersection entre le secteur de la Tech et les diverses nuances de l’extrême droite. Dans la continuité de notre reconstitution de
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