Au début de l'année, j'ai publié un livre "Et si la révolution était possible" qui n'a guère suscité l'intérêt. Aujourd'hui, je voudrais juste en citer un petit extrait :"Ne pas perdre de vue que l'écologie, si elle est l'affaire de chacun de nous, est aussi un problème social et politique. Il est banal de dire que plus on a des revenus élevés, plus on consomme, et plus on pollue la planète. Agir contre la détérioration du climat et de la qualité de la vie va de pair avec la lutte contre les inégalités sociales. Il est plus facile de demander aux gens de faire des efforts pour limiter leur consommation d'énergies non-renouvelables et de ressources naturelles si ces efforts sont partagés de façon égale. En même temps, il est indispensable de procurer à ceux qui se trouvent dans la misère un niveau de vie correct.Cependant, une question plus générale subsiste : comment, dans la situation actuelle, une majorité d'individus peut-elle prendre conscience de son conditionnement, cette prison aux murs invisibles, et s'en dégager pour souhaiter un changement total, la construction d'une société fondée sur des valeurs complètement différentes ? Comment peut-elle briser définitivement ces chaînes, se libérer de l'injustice sociale qualifiée de "fatalité" liée à la "nature humaine", aux "nécessités historiques" et plus généralement à "l'ordre des choses" ? C'est là un pari prioritaire que nous faisons."Alors, chiche, et si la révolution était possible ?
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