Le mouvement « Nuit debout » arrive à Perpignan ce samedi 9 avril

RASSEMBLEMENT DE 11H À 13H PLACE DE CATALOGNE!

Le 08 avril à 13h00 par V. Vals/AFP | Mis à jour il y a 3 heures
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Rassemblement sur la Place de la Republique à Paris le 7 avril PHOTO/AFP MIGUEL MEDINA

Certains les regardent avec envie, d’autres avec circonspection, en attendant le mouvement ne faiblit pas et arrive à nos portes. Un rassemblement est prévu à Perpignan, ce samedi 9 avril sur la place de la République à partir de 18 heures.

Six nuits d’occupation place de la République à Paris, une extension dans différentes villes de province, un rendez-vous mercredi soir à Bruxelles … Le mouvement est en train de se structurer en accéléré, prenant de court tous ceux qui rêvent d’une recomposition à gauche. Du coup, ils s’y pressent tous.

A Perpignan c’est le Collectif Jeunes Révoltés qui invite les citoyens à se rassembler sur la Place de la République à Perpignan, samedi 9 à partir de 18 heures.

Au programme :

 Rencontre

 Echange

 Concerts et spectacles

 Expression personnelle

 Débat.

Scrutés de près par la gauche, les manifestants de « Nuit Debout », qui ont reçu le soutien des Espagnols de Podemos, enthousiasment ou inquiètent des partis mal-aimés et soucieux de retrouver du souffle d’ici 2017.

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot, et celui d’Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou y sont presque tous les soirs. Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent y a fait un tour le week-end dernier, de même que le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon. Même le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis est discrètement passé place de la République.

« Ils viennent humbles, en citoyens, ils sont curieux, c’est plutôt une qualité », commente Louise, institutrice de 38 ans, membre de la commission communication de « Nuit debout ». « S’ils ont envie d’intégrer notre mouvement politique – qui n’existe pas aujourd’hui, soyons clair -, sans leader, ils seront les bienvenus mais il n’y a aucune récupération possible », explique-t-elle à l’AFP, en insistant sur le fait qu’elle parle en son nom propre.

Créé à l’origine sur la contestation de la loi El Khomri sur le Travail, le mouvement la dépasse déjà largement: réfugiés, mal-logement, précarité, exercice de la démocratie… tous les sujets sont débattus.

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