18 février 2015 par Secrétariat aux relations intérieures
Valls brandit l’article 49.3 ? Une occasion de plus pour Alternative libertaire de rappeler que la démocratie parlementaire n’est qu’une illusion, sur laquelle le gouvernement n’hésite pas à s’asseoir pour faire passer des lois anti-ouvrières.
En annonçant qu’il allait avoir recours à l’article 49.3 de la Constitution et engager la responsabilité de son gouvernement, Manuel Valls indique clairement qu’il n’est pas sûr de disposer d’une majorité à l’Assemblée nationale pour faire adopter le projet de loi Macron.
Si nous n’étions pas bien conscients du jeu de postures auquel se résume souvent le débat parlementaire, nous pourrions nous demander ce qui retient les députés de l’UDI ou de l’UMP de voter d’une seule voix cet ensemble de mesures constituant une attaque frontale et cohérente contre le droit du travail.
Car la politique menée aujourd’hui par le gouvernement Valls et hier par le gouvernement Ayrault est dans la droite ligne de la politique menée avant eux par l’UMP au pouvoir : une politique libérale faisant primer la loi des patrons sur les droits des salarié-e-s.
Une occasion de plus pour Alternative libertaire de rappeler que la démocratie parlementaire n’est qu’une illusion, sur laquelle le gouvernement n’hésite pas à s’asseoir pour faire passer des lois anti-ouvrières.
Au-delà des calculs politiciens visant à dénombrer les députés du PS, d’EELV ou du Front de gauche qui se rallieront à la motion de censure déposée par la droite, il s’agit à présent de se saisir de cette tentative de passage en force pour renouveler nos critiques contre la loi Macron et pour porter la contestation là où elle a le plus de chances d’aboutir : non pas sur les bancs de l’Assemblée, où les prétendus « frondeurs » du PS vont montrer les limites de leur engagement en retournant leur veste pour se rallier à Valls, mais dans les entreprises et dans la rue.
2015-02-12_loi_macron.pdf
Alternative libertaire, le 18 février 2015
Commentaires récents