3 février 2015 par CNT Solidarité Ouvrière – une – International – Solidarité
La presse bulgare (Club Z) a annoncé le 20 décembre 2014 qu’à partir du 12 janvier 2015 50 lignes trains de voyageurs (plus du tiers de l’ensemble) étaient supprimés. Des trains entre des villes importantes : Sofia et Karlovo (dans les deux sens) et beaucoup de villes de moyennes importantes (Rousse, Pleven, Gabrovo, etc.). Dans une partie de ces régions les lignes de voies ferrées sont le seul transport existant. Ailleurs, c’est le moyen de locomotion le moins cher.
Le ministre des Transports a déclaré que la diminution des subventions pour les chemins de fer de 180 millions de leva à 140, d’où la suppression de 200 trains et les suppressions de 1.500 postes.
Un mouvement très suivi a surgi aussitôt dans de nombreuses villes et le lendemain de l’annonce des suppressions la mesure a été reportée. Mais de nombreux comités de voyageurs et de cheminots sont sur le qui vive.
On peut remarquer l’intervention active de camarades anarchosyndicalistes de l’ARS (Avtonom Rabotnitcheski Sindikat, Syndicat autonome des travailleurs), notamment à Varna (3 ème ville du pays). Ils proposent un plan de surveillance des chemins de fer avec la participation de représentants des cheminots et des voyageurs.
Le 17 janvier il y a eu une journée nationale de protestation de milliers de personnes dans les villes affectées par les suppressions de lignes. Les slogans étaient « Non à la destruction des chemins de fer bulgares ; Je suis BDJ (Balgarski Jelezni Pati chemins de fer bulgares) ; BDJ appartient au peuple ; La privatisation = vol et liquidation. Bas les pattes sur les BDJ ». Des trains ont été bloqués par des occupations des voies ferrées.
La contre-attaque gouvernementale est rapidement apparue (23.01.2015) avec une campagne de dénonciation de vol de combustible et de matériel des chemins de fer par de nombreux cheminots. La solution suggérée est évidente : les chemins de fer, qui doivent remplir leur fonction de transport social, et qui doivent en même temps être réformés, pour travailler selon le marché.
Camarades anarchosyndicalistes de l’ARS Camarades anarchosyndicalistes de l’ARS
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