31 août 2013
Des FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans – Main d’œuvre Immigrée)
Rions un peu avant la rentrée… Dimanche dernier, le 25 août, le Front national avait prévu de s’associer aux commémorations liées à la libération de Paris : le parvis de l’hôtel de ville a été à cette occasion rebaptisé Esplanade de la Libération, et il a également été rendu hommage au Conseil National de la Résistance, qui fêtait cette année ses 70 ans (à ce propos, les politiques seraient bien inspirés d’en relire le programme : on vous invite d’ailleurs à lire sur le site d’Article 11 un article sur ce sujet). Autre innovation, l’association de Fils et filles de républicains espagnols et enfants de l’exode (FFREEE) a été invitée à poser la bannière de la république espagnole à la tribune officielle…
C’est dans ce contexte que quelques militants nationalistes mais surtout le Front national en la personne de son candidat à la mairie de Paris en 2014, Wallerand de Saint-Just, par ailleurs trésorier du FN et avocat régulier de Marine Le Pen, avaient décidé de s’inviter à la cérémonie : une véritable provocation de la part d’un parti qui accueillit en son sein nombre de pétainistes et autres collaborateurs, et qui compte parmi ses fondateurs Léon Gaultier, un ancien Waffen SS…
Une provocation que quelques antifascistes mobilisés avaient décidé de ne pas laisser passer sous silence, malheureusement empêchés par la police… Oubliant pour un temps la diatribe anti-système si cher au FN, Wallerand de Saint-Just s’est fendu d’un communiqué à ce sujet, dans lequel il pleurniche et déclare sans rire :
Un état démocratique ne peut tolérer l’existence de tels groupes et je vous demande de décider officiellement de leur dissolution dans les mêmes conditions utilisées par vous pour des dissolutions récentes. Ces groupes sont, par exemple, « Action Antifa Paris Banlieue », « Antifa75 », « La Horde».
On cherche encore quel est ce mystérieux groupe « Antifa 75″, et on imagine nos petits amis frontistes cherchant désespérément sur Google quels sont ces militants qui leur veulent du mal : on pourrait leur répondre que n’importe qui d’un peu respectueux de l’Histoire auraient dû ce jour-là être dans la rue, pour s’opposer à l’ultime avatar de ce contre quoi la Résistance a combattu.
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