Il n’y a pas de fatalité à accepter:
qu’une minorité de criminels à « cols-blancs » détiennent 90% des richesses du monde
que la misère s’installe partout en Europe en écrasant les populations à coups de notation « bidon » de décisions budgétaires et financières fallacieuses
que dans le monde, de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes meurent de malnutrition et de maladie alors que tous s’accorde à reconnaître les excédents alimentaires et les profits honteux des industries pharmaceutique
que le travail tue, détruit et fabrique en masse du handicap et des sans emploi
qu’une grande majorité d’entre nous vit en dessous de seuil de pauvreté
qu’aucune des politiques, qu’aucun élu n’osent seulement émettre l’idée d’aller chercher l’argent où il se trouve.
Au delà des constats, qui sont nécessaire, il est urgent de construire d’autres alternatives.
Devant l’obsession du coût de travail, il nous faut sortir de la défensive pour des alternatives concrètes ouvrant le chemin à de réelles perspectives de progrès sociaux.
Transformer le travail pour le libérer des entraves qu’il subit et lui redonner toute sa force émancipatrice.
Ici ou là des luttes s’organisent, sans écho de la presse bien sûr, mais elle portent un espoir grandissant.
S’indigner, c’est bien – résister c’est mieux -lutter c’est la seule alternative.
Il est urgent d’élever les niveaux de conscience par le débat pour construire le rapport de force suffisant.
Nous sommes la masse : c’est notre force.
Je suis retraité SNCF. Mon entreprise m’a massacré en me faisant utiliser des produits toxiques. Je suis paraplégique et lutte encore contre la maladie. Cette lutte ne peut avoir de sens que par l’espoir d’une explosion sociale qui fixera un monde juste.
Il n’est pas nécessaire d’être valide pour être lucide, exprimer des idées, les défendre pour qu’elles deviennent réalités.
Claude DUPAIN
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