Invités: Patrick Farbias, de Sortir du Colonialisme (Paris)
Gisèle Montaubric de l’association SURVIE (Toulouse)
mardi 19 mars
de 19H30 à 21H30 à Perpignan
Salle des Libertés 3 rue Edmond Bartissol
Table ronde de discussion
L’intervention au Mali est la 53e action militaire française en Afrique depuis cinquante ans. François Hollande avait assuré qu’« il n’y aurait jamais d’intervention de l’armée française au Mali ». Mais on nous impose la politique du fait accompli, avec toujours le même argumentaire. Le même que celui de la « guerre du bien contre le mal » cher à Georges Bush, pour « détruire le terrorisme ». Mais cette guerre fait-elle autre chose qu’aggraver et étendre le conflit en Afrique ? La Fédération internationale des droits de l’Homme a dénoncé les massacres qui se sont produits dans les zones contrôlées par la France.
Chacun de nous a le droit de connaitre les véritables motifs économiques et politiques de cette guerre. François Hollande ne cherche-t-il pas à réaffirmer l’emprise politique et économique de l’état et des multinationales françaises sur toute la région ouest du continent africain ? Car le sol africain, entre le Mali, la Mauritanie et le Niger, provoquent l’appétit du Groupe Total, et de la Sipex, filiale de la Sonatrach algérienne. D’immenses découvertes gazières ont été faites. Total parle d’un « nouvel Eldorado ». Le Mali est aussi riche en or (mine d’or de Bouygues notamment), uranium, lithium, fer, schistes bitumeux, nickel, étain, zinc. La multinationale Areva a besoin de sécuriser ses mines d’uranium au Niger, à la frontière du Nord Mali. En France, une ampoule électrique sur trois fonctionnerait avec l’Uranium extrait du Niger Cette guerre provoque déjà l’envolée du cours des actions d’AREVA et de Dassault alors que la population malienne s’enfonce dans une misère intolérable.
Ensemble, nous devons chercher une réponse à toutes les questions laissées sans réponses et notamment celles-ci:
Pourquoi, comme l’avait déclaré la féministe malienne Aminata Traoré, « les puissants de ce monde qui se préoccupent tant du sort des femmes africaines ne nous disent pas la vérité sur les enjeux miniers, pétroliers et géostratégiques des guerres ? ».
Ne faut-il pas exiger de toute urgence Le retrait des troupes françaises du Mali, le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et la fin du néo-colonialisme de la « Françafrique »?
C’est pourquoi nous vous invitons à une table ronde de discussion publique
Quelle guerre mène la France au Mali ?
Invités: Patrick Farbias, de Sortir du Colonialisme (Paris)
Gisèle Montaubric de l’association SURVIE (Toulouse)
mardi 19 mars, de 19H30 à 21H30 à Perpignan
Salle des Libertés 3 rue Edmond Bartissol
Collectif 66 Contre la Guerre au Mali
soutenu par : ASTI66, CNT66, Initiatives Citoyennes/Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Rassemblement des travailleurs.
Premiers signataires: Jaèn Boyer, Josie Boucher, Jean Boucher, Annie Fernandez, Marie France Lesparre, Gabriel Llesta, , Marielise Floutier, Guy Gouarin, Anne-Marie Louis, Marie-Thé Louis-Falieu, Michèle Marty, Rose Marie Normand, José Perez, Jean Charles Roncero, Jeanne Rousseau,
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