1er mai : vive les luttes ouvrières et la solidarité internationale !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais une journée historique de lutte ouvrière et de solidarité internationale.La situation mondiale est marquée par la progression des idéologies réactionnaires, autoritaires et nationalistes. Alors que guerres commerciales et tensions internationales montent en puissance, que le retour du militarisme et de la course aux armements cachent austérité et attaques massives sur nos droits, ce 1er mai 2025 prendra toute sa dimension internationaliste et pacifiste.Parce que nous sommes des révolutionnaires et des syndicalistes, la seule «guerre» que nous entendons mener, c’est la guerre de classe ! Internationalistes, nous portons la solidarité entre les peuples.

Les travailleuses et les travailleurs n’ont jamais rien à gagner aux guerres décidées en leur nom par nos adversaires de classe. Derrière le chauvinisme et le patriotisme se cachent toujours les intérêts économiques des cliques au pouvoir. Comme hier, ce sont les rivalités pour le contrôle des ressources qui attisent le « grand jeu » de domination et de conquête impérialiste entre les puissances mondiales. Mais aujourd’hui, celui-ci est encore plus vif et critique avec les enjeux liés aux bouleversements climatiques et l’urgence existentielle quien découle. Le capitalisme prédateur qui exploite notre travail, génère la guerre et détruit notre environnement nous mène dans une impasse.Face aux défis de notre époque, le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative. Pour en finir avec cette barbarie, il est nécessaire de construire un futur émancipé de la tutelle du Capitalisme et des États !Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateurs ou usagers ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes fairefonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Loin des replis identitaires et xénophobes, portons ce projet émancipateur pour notre classe, à l’échelle internationale, avec tous.tes les travailleur·euses sans distinctions !

Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

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