par CNT-SO 66 ⋅ vendredi 3 mars 2017–>
SCUM – CNT-SO /1er mars 2017
Jusqu’alors illégal, le « recrutement » des étudiants à l’entrée du Master est désormais envisageable – et non-obligatoire – depuis la loi du 19 décembre 2016, pour la rentrée 2017. Cette loi met en place la possibilité pour les universités de fixer des quotas d’accueil et les modalités d’examen des candidatures. Le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – CNT-SO organise la riposte à l’université Montpelier-3.
« Cas de force majeure » : un petit déjeuner au Conseil d’Administration à Paul Valéry.
Aujourd’hui mardi 28 février à l’appel du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), c’était petit déjeuner offert dans la salle du Conseil d’Administration (CA). Devant le président de l’Université nous précisons notre intention. « La sélection à l’université remet en cause l’accès aux études en France. Nous demandons au Conseil d’Administration de Paul Valéry de reconnaître son incompétence sur ce dossier et de démissionner ». Devant cet événement qualifié de « cas de force majeure » : neuf étudiants munis d’un panier de fruits, de viennoiseries, de boissons et de serviettes en papier rouge disposés avec élégance sur la table, les élus du CA se retranchent dans un autre bâtiment. Portes verrouillés, rideaux tirés, un élu étudiant ne peut pas entrer. D’autres étudiants se placent devant les portes de la salle dans le vacarme. La CGT refuse de forcer un piquet de grève pour collaborer à ce CA grotesque. Sans débat, le vote sur la sélection est approuvé à l’unanimité des élus enseignants et personnels.
Au même moment devant une AG étudiante improvisée la motion demandant la démission du CA est adoptée. A l’issue du conseil, l’élu étudiant demande des explications sur son exclusion. S’ensuit un dialogue surréaliste avec un élu enseignant : « Il fallait toquer pour entrer », « Vu comme on a frappé sur la porte et les murs, vous ne nous avez pas entendu ? » « Ben si… » « Et alors ? ». A l’issue du vote la direction reconnaît son incompétence en invoquant le manque de moyens, mais refuse de démissionner. A l’issue de la matinée, Patrick Gilli, président de la fac de Lettres, accepte finalement après s’être bunkérisé des discussions d’après vote sans enjeu avec des étudiants inquiets pour leur avenir.
Pour la suite, rendez-vous mercredi 8 mars, 8h, devant l’université, pour taper fort contre la sélection.
PS :
Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
syndicat.scum@live.fr –www.combatuniversitaire.wordpress.com
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