par Rachel Knaebel 17 janvier 2017
Le 20 janvier prochain, Donald Trump sera officiellement investi président des États-Unis. Le lendemain, un large mouvement féministe et de convergence des luttes organise une grande marche à Washington contre le tournant réactionnaire que le nouveau président incarne.
Pendant sa campagne, Trump n’a pas seulement défendu la construction d’un mur anti-migrants à la frontière mexicaine et le fichage de tous les musulmans des États-Unis. Il a également répété son opposition au droit à l’avortement et proposé que les femmes qui réalisent un avortement soient « punies ». Il a aussi, via twitter, régulièrement tenu des propos violemment sexistes. Une série d’accusations pour agressions sexuelles à l’encontre de Donald Trump ont d’ailleurs émaillé la campagne présidentielle.
Le candidat républicain intègrera la Maison Blanche en fin de semaine. Pour les mouvements sociaux et toutes les catégories de population qui ont tout à perdre avec son arrivée au pouvoir, l’heure est à la résistance. L’initiative de la Marche des femmes sur Washington est soutenue par quelques 200 mouvements et groupes partenaires. Et s’engage autant sur les questions de droits à l’avortement et reproductifs, d’égalité salariale, que de lutte contre la racisme, que ce soit en matière de politique carcérale ou dans le travail, contre la militarisation et la violence de la police, pour une politique migratoire ouverte, pour les luttes indigènes, les luttes environnementales, pour le droit à la santé et à l’eau.
Ouverte évidemment à tous, elle est « un mouvement conduit par des femmes, réunissant des personnes de tous les genres, âges, races, cultures et affiliations politique », souligne le mouvement dans son manifeste. Des centaines de marches sœurs sont organisées à travers les États-Unis et dans le monde entier. En France, des actions sont déjà prévues à Paris, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, Nice.
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