Un rassemblement a eu lieu devant le commissariat et, sans surprise, un comité d’accueil était déjà en place.
Pour rappel, cette convocation est en lien avec son arrestation lors de la manif du 17/03/2016 à Perpignan alors qu’elle prenait des photos.
Dans la convocation, l’infraction retenue était rébellion et refus de se soumettre aux empreintes digitales d’identification et, à notre grande surprise, celle-ci s’est transformée en rébellion avec arme avec toujours le refus d’identification lors de son interpellation.
L’arme en question n’est autre qu’un petit parapluie pliable qui n’a jamais été utilisé contre la horde de policiers qui s’est abattue sur elle.
Cette construction policière est le signe d’un dossier vide que la police et le procureur ont du mal à ficeler.
Le risque d’une nouvelle mise en garde à vue ne s’est pas réalisé.
La décision de poursuivre ou non Virginie est à nouveau entre les mains du Parquet.
Si le procureur décidait de la poursuivre, nous vous en tiendrions informés.
Enfin, le hasard a voulu que Fatouma, militante politique connue à Perpignan, présente au début du rassemblement de ce matin dont elle a dû s’absenter, était elle-même convoquée par un juge d’application des peines en milieu de matinée.
Pour rappel, notre amie avait été condamnée, il y a quelque mois, pour rébellion à l’issue d’un contrôle d’identité arbitraire à l’occasion d’une campagne BDS.
Nous avons appris que l’aménagement de peine dont elle avait bénéficié a été levé ce matin. Elle vient d’être incarcérée à la prison de Perpignan.
Merci à toutes et à tous de votre solidarité.
Groupe Pierre Ruff
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