Les conséquences de l’accord sur la « compétitivité-emploi » vont légitimer les mêmes effets qui se produisent en Grèce, en Espagne, au Portugal…
Lorsque le chef de l’état, de « gôche » téléphone à la patronne des patrons pour la remercier de la signature du MEDEF, les masque tombent.
Une fois encore, les travailleurs se sont bercés d’illusions en croyant que la « gôche » au pouvoir allait améliorer leur sort. Il suffit de demander aux ouvriers de Pétroplus, Fleurange,Goodyear, Fralib, Psa…
Les bureaucraties syndicales ne sont pas non plus exonérées de tout reproches
On voit bien qu’aucun travail de coordination de la part des états majors n’est mis en place. Il semble que ces « carriéristes » aient peur qu’un mouvement populaire d’ampleur national puisse les déborder et mettre en cause leur légitimité.
D’ailleurs on les récompense de leur dévouement à maintenir « leurs troupes ». Voir la récente nomination de Chérèque comme secrétaire général des affaires sociales, au statut de haut fonctionnaire et avec les émoluments qui avec.
Pas de problèmes de reconversion ni de galère à pôle emploi pour ces messieurs.
Jusqu’à quand allons nous accepter cette confiscation de notre identité par une clique de professionnels « du dialogue social, ces « partenaires sociaux » qui négocient sous les lambris dorés de la république???
D’autant que sur cet accord en particulier, une organisation corporative -CFE-CGC- qui par définition, ne défend qu’une seule catégorie de salariés à savoir les cadres.
Une autre organisation, confessionnelle -CFTC- qui selon les accord sur la représentativité syndicale, perdra ce statut d’ici la fin de l’année.
Seule la CFDT échappe à ces critères. Avec environ 3,5% de syndiqués sur l’ensemble des salariés, elle peut signer au plan national des accords qui engage tous les salariés- chacun appréciera-
Donc, puisqu’il faut la signature de 3 organisations « représentatives » pour valider un accord national et pour les raisons cités ci-dessus celui-ci est illégale.
Il va falloir se mobiliser pour que cette régression sociale -une de plus- ne voit pas le jour.
Nous devons nous rencontrer, nous coaliser avec toutes les bonnes volontés pour œuvrer à la construction de la grève générale qui nous émancipera tous.
Vive la sociale!!!
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